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Home»ACTUALITES»[Chronique] L’Afrique face à l’illusion de l’aide : Pourquoi nous devons nous développer par nous-mêmes
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[Chronique] L’Afrique face à l’illusion de l’aide : Pourquoi nous devons nous développer par nous-mêmes

Birame NdawBy Birame Ndaw17 mars 2025Aucun commentaire5 Mins Read
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Un signal d’alarme pour les nations africaines

L’annonce récente du président américain de suspendre, pour 90 jours, les programmes d’aide au développement destinés aux pays pauvres, dont le Sénégal, met en lumière une réalité préoccupante : la dépendance excessive de nos États aux financements extérieurs. Cette décision impacte directement des programmes cruciaux, dont un qui représentait 500 millions de dollars (316 milliards FCFA) pour le Sénégal.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a été catégorique : « Nous ne nous développons jamais avec les aides extérieures. » Cette déclaration, loin d’être une simple posture idéologique, s’appuie sur une analyse approfondie des effets pervers de l’aide internationale, déjà largement dénoncés par l’économiste zambienne Dambisa Moyo dans son ouvrage Dead Aid.

Il est temps pour l’Afrique d’affronter la vérité : l’aide extérieure ne nous a jamais permis un développement durable. Au contraire, elle a entretenu la dépendance, freiné l’émergence d’un secteur privé compétitif et sapé notre souveraineté économique.

1. L’aide extérieure : un poison déguisé en remède

Depuis les indépendances, les pays africains ont reçu des milliers de milliards de dollars en aide au développement. Pourtant, plus de 60 ans plus tard, la pauvreté demeure omniprésente, les infrastructures restent sous-développées et les économies fragiles.

Pourquoi cette aide n’a-t-elle pas produit les résultats escomptés ?

a) Une incitation à la mauvaise gouvernance

L’aide internationale a souvent été utilisée comme un substitut aux réformes structurelles et à la mobilisation des ressources internes. Plutôt que de mettre en place des politiques économiques rigoureuses, certains gouvernements se sont contentés d’attendre les financements extérieurs. Cette facilité a nourri la corruption, le clientélisme et l’inefficacité administrative.

b) Un frein à l’innovation et à l’entrepreneuriat

Lorsqu’un pays reçoit une aide conséquente, ses dirigeants sont tentés d’orienter leurs politiques vers l’obtention de nouveaux financements, plutôt que de créer un environnement propice aux investissements locaux et étrangers. Résultat ? Le secteur privé est marginalisé, et les jeunes entrepreneurs peinent à émerger face à une économie sous perfusion.

c) Une perte de souveraineté économique et politique

L’aide n’est jamais totalement désintéressée. Derrière chaque financement se cachent des conditions imposées par les bailleurs : ouverture des marchés aux multinationales étrangères, réformes dictées par des institutions internationales, privatisations imposées… Cette dépendance réduit la capacité des États africains à prendre des décisions en fonction des intérêts de leurs peuples.

2. Une dépendance dangereuse : la preuve par les faits

Les récentes décisions américaines illustrent une réalité que beaucoup refusent de voir : un pays qui dépend de l’aide met son destin entre les mains d’autrui. En suspendant son financement, Washington a démontré qu’il pouvait, d’un simple décret, paralyser des pans entiers du développement sénégalais.

Ce n’est pas la première fois que l’Afrique fait face à une telle situation. En 2012, le Mali a vu une partie de l’aide internationale suspendue après un coup d’État, plongeant le pays dans une crise économique encore plus profonde. En 2021, l’Éthiopie a été sanctionnée par la suspension de financements américains en raison de la guerre dans la région du Tigré.

Ces exemples révèlent une vérité évidente : tant que nous dépendrons des autres, nous serons vulnérables aux décisions étrangères.

3. Une alternative crédible : se développer par nos propres moyens

Loin de tout fatalisme, la situation actuelle doit être vue comme une opportunité historique pour l’Afrique de rompre avec cette dépendance et de construire son propre modèle de développement.

a) Mobiliser nos ressources internes

L’Afrique regorge de richesses naturelles et humaines. Pourtant, nos systèmes fiscaux sont inefficaces et nos ressources souvent bradées à des intérêts étrangers. Une réforme fiscale ambitieuse, combinée à une meilleure gestion des industries extractives, pourrait générer des milliards de dollars pour financer notre développement.

b) Industrialiser et transformer nos matières premières

Plutôt que d’exporter des ressources brutes (pétrole, gaz, cacao, coton…), nous devons investir massivement dans la transformation locale. L’industrialisation est la clé de l’indépendance économique. Le Rwanda et l’Éthiopie, par exemple, ont misé sur l’industrialisation et l’exportation de produits à forte valeur ajoutée, réduisant ainsi leur dépendance à l’aide.

c) Développer un secteur privé fort et compétitif

Le développement ne viendra pas des dons, mais des entrepreneurs, des PME et des investisseurs locaux. Il est impératif que les États africains créent un environnement favorable aux affaires : allègement fiscal pour les startups, soutien à l’innovation, accès facilité au crédit…

d) Souveraineté monétaire et intégration régionale

La dépendance à l’aide est aussi liée à notre dépendance monétaire. Tant que nos économies seront adossées à des devises étrangères (comme le franc CFA), nous resterons sous l’influence des décisions des grandes puissances. Il est temps de repenser notre système monétaire et de renforcer l’intégration économique africaine à travers des initiatives comme la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine).

4. L’urgence d’un sursaut collectif

La suspension des aides américaines doit être un électrochoc pour l’Afrique. Il est inacceptable qu’un pays de plus de 17 millions d’habitants comme le Sénégal dépende encore d’un financement étranger pour assurer le fonctionnement de secteurs essentiels.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a raison : nous devons nous développer par nous-mêmes. Cette transformation nécessitera du courage politique, de la discipline économique et une vision à long terme. Mais c’est le prix à payer pour une Afrique souveraine, forte et prospère.

L’histoire nous enseigne que toutes les grandes puissances économiques d’aujourd’hui se sont développées par leurs propres efforts :

  • La Chine n’a pas attendu l’aide extérieure pour bâtir sa puissance industrielle.
  • Le Japon et la Corée du Sud ont misé sur une éducation de qualité et une industrie locale forte.
  • Singapour, autrefois un pays pauvre, a fondé son succès sur la rigueur budgétaire et la bonne gouvernance.

L’Afrique ne fera pas exception : notre développement sera l’œuvre des Africains, ou il ne sera pas.

Alioune Ndiaye
Expert en développement international
Écrivain
Militant de la Transformation Nationale

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Birame Ndaw

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