Dans une interview accordée à l’Équipe, Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel, a évoqué la Ligue avec CVC Capital Partners où il explique que le Paris Saint-Germain a fait le choix de réduire sa quote-part de 350 millions d’euros à 200 millions d’euros pour permettre aux autres clubs d’en bénéficier.
Le Paris Saint-Germain se met au service du football français. Alors que la Ligue de Football Professionnel a conclu un accord avec CVC Capital Partners a hauteur de 1,5 milliard d’euros, le club de la capitale aurait pu percevoir jusqu’à 350 millions d’euros. Mais les dirigeants parisiens ont pris la décision de baisser leur part à 200 millions d’euros pour permettre aux clubs français de toucher plus d’argent. Un geste salué par le président de la Ligue de Football Professionnel, Vincent Labrune, dans une interview à l’équipe: « Le club le moins en risque de tous, pour des raisons évidentes, c’était le PSG. Il a fallu le convaincre de l’opportunité de réaliser ce projet. Paris était en droit de revendiquer, selon toutes les études, entre 300 et 350 millions d’euros car il participe à 34 % des revenus de la L1. Mais il a fait le choix de descendre sa quote-part à 200 millions d’euros, soit 17 % du total, pour que tout l’écosystème puisse bénéficier du projet. En fait, c’est Paris qui perd le plus. Ce que l’on a proposé, c’était la solution la moins injuste. »