L’hôpital Aristide le Dantec va être fermé le 15 aout prochain. Telle est l’annonce du collectif des travailleurs dudit hôpital. Ils invitent le président de la République à réaliser le projet dans les règles de l’art.
Abdoulaye Dione, coordonnateur du collectif, estime qu’« ils ne veulent pas construire, ils veulent liquider l’hôpital. Il s’agit d’un acte criminel. on jette les malades dehors. Parce qu’ils ont décidé de fermer l’hôpital le 15 août alors qu’il n’y a aucune note de service pour l’attester. Ils le font savoir par voie orale. On est fatigué des promesses. Et on ne va pas accepter qu’on le liquide », a-t-il averti.
Abondant dans le même sens, Mane Ngom avance : aujourd’hui la vérité est que cette reconstruction est « une catastrophe sanitaire » pour le système de santé, pour le personnel médical et paramédical mais surtout pour les malades.
« Nous assistons à des rendez-vous annulés, des malades expulsés dans la rue et abandonnés à leur propre sort. Ce qui constitue une violation flagrante des droits fondamentaux, ce qui est extrêmement grave, à la limite criminelle », a martelé le porte-parole du collectif.
D’après concernant le port du personnel, aucun plan redéploiement fiable, et concret n’est encore proposé. Il faut noter que 90% du personnel sont des contractuels et prestataires de l’établissement.
« Par conséquent, il est urgent de statuer sur leur sort en tenant compte de leurs acquis », a clamé le syndicaliste.
« Nous n’accepterons pas que ce personnel ne soit sacrifié par un agenda politique du président de la République et nous ferons face à cette reconstruction scandaleuse », a-t-il ajouté.
Mane Ngom estime que « Si le président n’a pas les moyens, on peut comprendre mais le financement est déjà bouclé avec un promoteur sénégalais. On ne comprend pas le pourquoi on part chercher des espagnols qui vont construire un immeuble de niveau 6. Il n’y a pas de plan de déménagement qui prend en charge le sort des malades et du personnel que vont devenir ces malades.
Sous ce rapport, le porte-parole du collectif lance un appel au président de la République qu’« on fasse les choses dans les règles de l’art. C’est de la torture ce qu’est en train de vivre les malades. Le Dantec est un hôpital à caractère social ».