Le décès tragique de Mamadou Garanké Diallo, un jeune Guinéen de 21 ans menacé d’expulsion, continue de susciter une vive émotion en France, notamment en Normandie, où il s’était pleinement intégré. Son corps a été retrouvé le 17 septembre, près d’une sortie d’autoroute à Loon-Plage (Nord), non loin d’un camp de migrants à Dunkerque. L’identification du jeune homme, révélée début octobre, a confirmé qu’il tentait de rejoindre l’Angleterre pour échapper à une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Arrivé en France en 2019, Mamadou était apprenti boucher à Darnétal, près de Rouen. Selon ses proches, tout a basculé lorsqu’il a perdu son emploi en raison de sa situation administrative. « Il ne voyait plus d’avenir ici », a déploré Dominique Pierre, membre du Réseau éducation sans frontières (RESF), dénonçant « l’arbitraire préfectoral » appliqué aux jeunes déjà intégrés.Le décès tragique de Mamadou Garanké Diallo, un jeune Guinéen de 21 ans menacé d’expulsion, continue de susciter une vive émotion en France, notamment en Normandie, où il s’était pleinement intégré. Son corps a été retrouvé le 17 septembre, près d’une sortie d’autoroute à Loon-Plage (Nord), non loin d’un camp de migrants à Dunkerque. L’identification du jeune homme, révélée début octobre, a confirmé qu’il tentait de rejoindre l’Angleterre pour échapper à une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Arrivé en France en 2019, Mamadou était apprenti boucher à Darnétal, près de Rouen. Selon ses proches, tout a basculé lorsqu’il a perdu son emploi en raison de sa situation administrative. « Il ne voyait plus d’avenir ici », a déploré Dominique Pierre, membre du Réseau éducation sans frontières (RESF), dénonçant « l’arbitraire préfectoral » appliqué aux jeunes déjà intégrés.