Le président du parti républicain pour le progrès, a décliné, dans sa déclaration de clôture du séminaire programmatique du PRP, ses ambitions en tant que président de la République en 2024.
Il s’agit pour Déthié Fall, de faire du Sénégal une démocratie modèle dans le respect de la séparation des pouvoirs, avec des institutions au seul service de la République.
À cet effet, il s’engage à :
• Être un véritable Chef d’Etat, et non un chef de parti afin de m’occuper de la nation tout entière, de leurs différentes orientations aussi bien dans les choix que dans les décisions. D’unir les sénégalais, toutes catégories sociales confondues, de quelque bord politique que cela soit ;
Une rationalisation des institutions avec une suppression du HCCT, du Haut conseil du dialogue social et un remodelage du CESE aussi bien dans son mode de fonctionnement que dans le nombre de conseillers et leur désignation ;
• La réduction du nombre de ministres à 25
• Mettre en place une procédure d’appel à candidatures pour toutes les nominations au poste de direction nationale ;
• Opérer un allégement des procédures dans l’administration afin d’avoir une administration beaucoup plus efficiente ;
• Revoir les rangs de souveraineté en érigeant l’agriculture, l’éducation, la santé, le numérique comme des ministères de souveraineté ; Sur le plan de la justice, notre ambition est de faire du Sénégal un pays où la justice sera impartiale et équidistante ; une justice qui sera un véritable contre pouvoir et dont son action ne sera dictée que par l’éthique et la déontologie. Je m’engage à : • Supprimer le délit d’offense au Chef de l’Etat ;
• Renforcer les organes de contrôle de la bonne gouvernance afin qu’ils puissent disposer de l’autonomie de saisir directement la justice sans autorisation de l’exécutif ;
• Instaurer un juge des libertés pour limiter les détentions préventives abusivement utilisées par le procureur ;
• Créer une haute autorité indépendante et autonome en charge des élections et de la vie des partis politiques ;
• Rendre les ministres et le Président de République pénalement responsables de leurs actes dans l’exercice de leurs fonctions.
Sur le plan de l’économie, il faudra inscrire la gouvernance sous le sceau de l’industrialisation et d’avoir une économie dynamique dont la création de richesses et donc la croissance saura profiter aux sénégalais d’abord. Je m’engage à :
• Changer la structure de notre économie. À faire revenir le secondaire avec l’industrialisation ; Acheter d’ici ce que nous mangeons, buvons et portons ; transformer d’ici ce que nous produisons et cultivons ;
• Avoir une bonne gouvernance des ressources naturelles ;
• Avoir un renforcement et une forte implication du secteur privé national qui doit aujourd’hui contribuer de façon substantielle à la croissance de notre pays ;
• Instaurer une politique économique qui favorise l’investissement privé dans le processus d’industrialisation ;
Faire la cartographie du secteur informel, le structurer, et mettre en place un fonds visant à appuyer toutes les structures qui ont migré du secteur informel vers le formel, et leur accorder des facilitations fiscales et un suivi évaluation ; Sur le plan de l’AGRICULTURE, notre ambition est d’asseoir les leviers d’atteinte de notre véritable souveraineté afin de produire ce que nous mangeons. Je m’engage à :
• Améliorer et faire appliquer la réforme foncière pour faciliter l’accès et la valorisation des terres agricoles pour les agriculteurs et agro industrielles locaux ;
• Instaurer une politique incitative d’investissement privé national dans le domaine de l’agriculture ;
• Faire une industrialisation de notre agriculture afin de la rendre plus productive ;
• Revoir le rang du ministre de l’agriculture dans le protocole gouvernemental car l’agriculture doit être considérée comme un domaine de souveraineté d’autant que nous comptons régler tous nos maux liés à la souveraineté alimentaire et au chômage. Sur le plan de l’Éducation, notre ambition est de redorer le blason de l’école publique sénégalaise ; à restituer aux établissements publics leur qualité d’antan. Déthié va :
• Renforcer et améliorer les conditions de travail des enseignants ;
• Initier un plan de construction d’infrastructures suffisantes afin d’avoir un effectif d’au maximum 50 élèves par classe sur l’étendue du territoire ;
• Éradiquer totalement les abris provisoires ;
• Augmenter les universités et les établissements de recherches ;
• Mettre en œuvre le programme de modernisation des Daaras et le renforcement des structures d’enseignement confessionnel ;
• Réformer les curricula et les programmes en adaptant les contenus à nos valeurs et aux enjeux du siècle ;
• Avoir une totale souveraineté dans le financement de la réforme et de la mise en œuvre des programmes ;
• Intégrer l’enseignement de l’informatique à tous les établissements publics, dès le primaire ;
• Renforcer les écoles d’excellence ;
• Renforcer l’attractivité des séries et filières scientifiques, technologiques et techniques ;
• Créer une école nationale de la nanotechnologie et de l’intelligence artificielle ;
• Mettre en place un fonds destiné aux ingénieurs pour le financement de leur projet et startup
Sur le plan de la santé, Déthié Fall envisage d’offrir à chaque sénégalais d’avoir l’opportunité de se soigner, de bénéficier des meilleurs soins possibles, et à notre personnel médical d’être parmi les plus formés et les mieux équipés. Il s’engage à :
• Renforcer les structures de santé ;
• Construire dans chaque département un établissement public de niveau 1 ;
• Promouvoir la densification des PPS et déploiement en zone périphérique ;
• Initier une politique de formation de spécialisation dans tous les domaines complexe de la médecine ;
• Renforcement du règlement et de la réglementation ;
• Développer l’assurance maladie comme modalité de prise en charge totale et gratuit des soins de base et d’urgence ;
• Instaurer une TVA santé pour le financement des structures de santé ;
• Supprimer les cases de santé et les remplacer par des postes de santé avec au moins un infirmier d’Etat et une sage-femme d’Etat. Pour la diplomatie, il s’agit de doter à notre pays une diplomatie garantissant le win-win dans toute coopération qu’elle soit bilatérale ou multilatérale. Déthié promet de faire :
• La Rationalisation de la carte consulaire en tenant compte des effectifs des sénégalais présents dans les pays d’accueil ;
• La dépolitisation des nominations au poste d’ambassadeur et de consul ;
• Renforcer la diplomatie de bon voisinage et redorer l’image du Sénégal ;
• Rendre le Sénégal davantage présent dans les instances sous régionales, africaines et internationales.
• Promouvoir la culture sénégalaise pour en faire un pilier fondamental de notre politique étrangère. Un véritable soft power ;
• Renforcer la protection et l’assistance consulaire à la diaspora.
Sur le plan des infrastructures, l’ambition est de faire du Sénégal un pays dynamique, avec des infrastructures à la pointe de la technologie, durables, et aux normes internationales. Il faudra pour cela :
• Promouvoir le maillage territorial ferroviaire à travers les voies ferrées et autoroute entre les différents axes du pays : Dakar – Saint-Louis ; Dakar – Diourbel – Matam ; Dakar – Kaolack – Tambacounda – Kidira ; Tambacounda – Kolda – Bignona – Oussouye. • Wagons médicaux spéciaux pour l’évacuation sanitaire ; • Construire des quais modernes ;
Construire un port sec à Kidira (pour le fret malien) ce qui nous fera 700 km de gagnés ;
Sans oublier la sécurité et la défense, Déthié ambitionne de faire du Sénégal un pays sûr, stable, où l’investissement privé sera sécurisé et dans lequel chaque résidant se sentira en sécurité, il faut :
• Renforcer les effectifs de nos FDS ;
• Renforcer les dépenses ;
• Renforcer la surveillance maritime et transfrontalières afin de lutter contre le banditisme et de prévenir le terrorisme ;
• Renforcer nos services de renseignements afin de prévenir le banditisme, la menace extérieure comme intérieure, et le terrorisme ;
• D’améliorer les pensions de retraite des anciens FDS. Sur le plan de l’architecture urbaine, Déthié ambitionne de faire du Sénégal un pays beau à voir, durable, avec une urbanisation respectueuse de l’environnement. Le Sénégal constitue 196 722 km2 non extensibles avec même la possibilité d’en perdre quelques-uns avec l’avancée de la mer. Nous étions 9,704 millions en 2000. Nous sommes 18, 275 millions en 2023. Nous serons 33,18 millions en 2050 et 63,51 millions en 2100. Il est de notre responsabilité de prendre des mesures anticipatives afin de prévenir l’habitation de nos futurs enfants. C’est pourquoi, Déthié estime nécessaire :
• d’Améliorer le cadre législatif et renforcer les organes de contrôles et d’inspection de bâtiments ; • Rendre plus contraignante l’obtention de titre foncier, et cesser la délivrance de titre foncier au secteur privé étranger ;
• Limiter le nombre de titre foncier par sénégalais à trois ;
• Promouvoir la construction en hauteur, avec toutes les précautions sécuritaires ; • Restructurer la SN HLM, La SICAP et initier, à l’échelle des collectivités territoriales, des programmes de logements.
Sur le plan de l’environnement, l’ambition est de faire du Sénégal un pays salubre, propre et beau à voir. Un pays dont le développement sera basé sur des mécanismes de développement propres afin de protéger notre environnement, de prévenir la pollution, et de participer à la lutte contre le réchauffement climatique. Le président du PRP s’engage à
▪ Faire de la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classées une Agence de l’Environnement et des Etablissements Classées avec plus d’autorité et de prérogatives ; La société civile, le parlement prendront part au conseil d’administration ;
▪ Développer une stratégie de protection et de conservation des écosystèmes à mangrove afin de favoriser la régénération de la biodiversité halieutique et une chaîne
de valeur autour du marché du carbone ;
▪ Initier une stratégie nationale de reboisement et de régénération de nos forêts ;
▪ Arrêter et auditer toute construction sur le long du littoral et du domaine public maritime ;
▪ Renforcer l’arsenal juridique sur l’étude d’impact environnemental et social ;
▪ Mettre en place un mécanisme de préventions et de ripostes aux marées noires par anticipation à l’exploitation pétrolière aux larges du pays ;
▪ Mettre un allégement fiscal à toute entreprise qui opte pour des efforts de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.