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Kirene

L’ex maire de Jaxaay poursuivi en justice

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Jugé à défaut, hier, par la chambre correctionnelle du tribunal de Dakar, l’ancien maire de la commune de Jaxaay, Mor Sarr Ba est poursuivi pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur la somme de 54.000.000 de francs CFA. Il est traduit en justice par le commerçant P. Ndiaye dit Bouba.

Même si la pandémie de la Covid-19 connaît ces temps-ci une baisse de cas, ses impacts continuent tout de même à se faire ressentir. En effet, l’ex maire de la commune de Jaxaay, Mor Sarr Ba qui avait saisi le commerçant P. Ndiaye dit Bouba pour l’achat des denrées alimentaires et des produits hygiéniques à distribuer aux populations impactées par la pandémie est traduit par celui-ci à la barre de la chambre correctionnelle de Dakar, hier.
Le commerçant lui reproche les délits de faux et usage de faux et d’escroquerie portant sur la somme de 54.000.000 de francs CFA. Selon la partie civile, Mor Sarr Ba lui avait fait savoir que l’Etat avait mis en place un budget pour assister les populations. Après avoir reçu quatre bons de commande du maire, le commerçant a procédé à la livraison de la marchandise d’un montant de 54.000.000 de FCFA avec des bordereaux à l’appui.

Notamment des termes flash, du riz, des produits phytosanitaires, de l’eau de javel, etc. Ces denrées alimentaires ont été réceptionnées par le maire lui-même, d’après le plaignant. Mais, regrette-t-il, depuis lors, le commerçant peine à honorer ses engagements. Le percepteur municipal lui a fait savoir que les bons de commande n’étaient pas valables parce que n’étant pas préalablement visés par ses soins. Depuis lors, le plaignant a saisi toutes les autorités, vainement. Même le parquet. Aucune suite. C’est ainsi qu’il s’est résolu de faire une citation directe en visant les délits de faux et usage de faux et d’escroquerie contre l’ex maire de Jaxaay, Mor Sarr Ba.

Entendu, le témoin a attesté être la personne qui a mis en rapport la partie civile et le prévenu. Le parquet s’est rapporté à la décision du tribunal. L’avocat de la partie civile est d’avis que l’étape consistant à viser les bons de commande par la perception municipale ont été délibérément omises par le prévenu. «Mon client a tout fait pour rentrer dans ses fonds, en vain», a-t-il regretté, convaincu que l’ex maire a abusé de la confiance du plaignant. Pour lui, les faits sont avérés et constants à l’égard du prévenu. Il a réclamé le remboursement des montants dépensés par son client. Le mis en cause n’a pas comparu à la barre du tribunal qui rendra sa décision le 25 juin prochain.

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