Accusant ses deux voisins d’immeuble de menaces, de violation de domicile et de coups et blessures volontaires, la dame M. O. Nzang, d’origine gabonaise, n’a pas hésité à porter plainte contre eux au commissariat du Point E. Une affaire de facture d’eau et de frais d’huissier est à l’origine de leur bagarre.
Domiciliés dans le même immeuble à la Sicap rue 10, M.O. Nzang et ses voisins se regardent désormais en chiens de faïence. Pour cause, pour une affaire de facture d’eau impayée, ils en sont venus aux mains. Une affaire qui a atterri à la police.
Dans sa plainte, la congolaise a expliqué que c’est d’abord son voisin E. H. M. Sow qui l’a trouvée jusqu’à son domicile pour lui demander de payer l’argent relatif à une facture d’eau et des frais d’huissier. Seulement, indique-telle, lorsqu’elle a voulu expliquer à ce dernier que le plombier qui était venu avait bouché sa canalisation et qu’elle a même dû payer un autre, ce dernier n’a rien voulu comprendre.
C’est ainsi que, indique-telle, son voisin est allé appeler l’une de leurs voisines, au motif que c’est elle qui avait payé la facture à sa place. Mais c’est lorsque cette dernière est venue que les choses ont commencé à dégénérer.
«Quand elle a commencé à me réclamer son argent, je lui ai demandé de sortir de chez moi, mais elle a refusé. C’est ainsi que je l’ai poussé dehors», a-t-elle indiqué. Mais en réponse poursuit elle, D. Thiam l’a brutalisée et elle aussi, munie d’un balai, a commencé à la rouer de coups.
Séparées par le plombier, la congolaise n’a pas hésiter à se rendre au centre de santé Gaspard Camara pour un certificat médical. Mais, selon le plombier, à son arrivée, il est tombé net sur la plaignante qui donnait une gifle à D. Thiam qui a riposté en lui donnant un coup de tête.
Abondant dans le même sens, cette dernière a d’emblée déploré la «mauvaise foi» de la congolaise. Évoquant l’excuse de provocation, elle a soutenu qu’au contraire, c’est la plaignante qui a voulu la blesser, puisqu’elle porte une prothèse à la jambe.
«Elle m’a pourchassée et, ne voulant pas me blesser, je suis partie. Et c’est lorsqu’elle m’a entendue dire que j’irais à la police qu’elle s’est précipitée pour me devancer», a dit la dame.
Elle a d’ailleurs promis de porter plainte à son tour contre la plaignante, pour diffusion d’image à caractère personnel puisqu’elle a partagé ses images via WhatsApp, sans son consentement.
Bes Bi