Les parents de Mor Diagne ont du mal à réaliser ce qui est arrivé à leur fils. La maison mortuaire ne désemplit pas. L’inhumation de Mor était prévue hier dans la matinée. «Avant le drame, F. Ndiaye est venu à la maison à deux reprises, pour demander après Mor. Lorsqu’il est arrivé, il a trouvé ma petite sœur assise devant la porte de sa chambre.
Elle a appelé Mor à trois reprises, mais Mor n’a pas répondu. Nous lui avons dit que Mor était sorti. Lui aussi, il a pris congé de nous, sans rien dire. Mais nous n’avons jamais pensé qu’il allait le poignarder. Cependant, quelques instants plus tard, Mor est revenu à la maison, en compagnie d’un de ses amis. Il tenait sa clavicule.
Lorsqu’il a enlevé sa main, le sang à commencer à couler. Nous nous sommes précipités à l’évacuer. Mais nous n’avons pas eu de véhicule. Lorsque nous avons arrêté le conducteur de moto, Mor lui a dit : « amènes moi à l’hôpital, sinon je vais mourir ». Arrivé à l’hôpital, il a été pris en charge très rapidement, mais il est décédé entre 23 heures et 00 heure.
C’est une grosse perte pour la famille. Mor était jovial et discipliné», témoigne la grande sœur maternelle de son père. À l’en croire, le jour de la Korité, Mor était très agité. «Il s’amusait avec ses cousins dans la maison. Avant le repas, il a trouvé sa mère dans la cuisine. Après les discussions, il lui a remis 200 FCfa, pour lui demander de prier pour qu’il réussisse dans la vie, afin de la rendre heureuse. Il était vraiment adorable», renchérit Penda Dieng.