Certains pensent que pour extirper notre pays des liens du sous- développement, il faut nécessairement changer notre système de gouvernance; Mohamed Moustapha Diagne, citoyen président de Synergie Républicaine, estime que “NON”. En effet selon lui, “le sous-développement est une problématique liée à la mentalité et pas au système. Le fonctionnement de tout système dépend strictement de la mentalité des hommes et des femmes qui l’animent. Le meilleur système au monde géré principalement par des dirigeants sans éthique ni vertu, finirait certainement par s’effondrer”, estime M. Diagne.
Ce dernier estime que le système de gouvernance du Sénégal permet au fils du paysan, du fonctionnaire, de la ménagère, de l’éleveur, du pêcheur, du riche, du pauvre, du musulman, du chrétien d’accéder à l’école, de bénéficier d’une bourse, de faire de hautes études et d’occuper les plus hautes fonctions. Pour preuve “aucun des quatre présidents du Sénégal n’est originaire de la capitale et ne vient de familles connues très aisées. Le système construit des hôpitaux pour soigner les populations, des mosquées et des églises pour prier, des écoles et des daaras pour éduquer les masses, des infrastructures pour faire émerger le pays, acheter des équipements et des intrants pour moderniser le secteur primaire, exploiter des ressources minières, énergétiques au profit du secteur secondaire et faire des efforts pour booster le secteur tertiaire. En conséquence, nul besoin de le changer pour inventer un monde incertain. Par contre il est gangrené par la corruption malgré tous les dispositifs d’endiguement mis en place, l’incompétence constatée à certains niveaux, les lenteurs administratives, le laxisme, la politisation dans l’administration, les tentatives de saborder l’administration pour une promotion en politique, l’incivisme et tant d’autres fléaux.” a dit M. Diagne.
Mais, estime M. Diagne, “le SYSTÈME doit être amélioré et assaini pour plus de justice, d’équité, de transparence et de performances. Il faut chercher le mal à tous les niveaux pour l’enrayer. Nous avons besoin de CHANGER en CHANGEANT de mentalité. Il nous faut changer notre rapport à la religion, à l’État, au bien public, au possible, à l’impossible, à la Terre, à l’histoire, à la réalité et à la vérité, à l’effort, au mérite, à la responsabilité, à l’imputabilité”, a dit le citoyen président.
Pour finir, Mohamed Diagne pense que “nous devons croire à l’effort soutenu par l’Education, la discipline, l’intelligence pour faire émerger le pays. L’État doit accentuer ses efforts et faire des sacrifices pour la formation et l’employabilté des jeunes, mais aucun État n’a la possibilité de tout faire. Si nous faisons en sorte que notre jeunesse finisse par percevoir que l’État ne l’a pas abandonnée, elle cessera de se suicider en tentant de rallier l’Europe par la mer. Regardons la vérité en face pour avancer”, a conclu Mohamed Moustapha Diagne…