Dans le but de mettre en œuvre le Programme de l’Association Internationale de développement (IDA 20), initié par la Banque mondiale, les Chefs d’Etat de plusieurs pays africains se sont réunis à Dakar ce jeudi 7 juillet. A l’issue de leur concertation, une déclaration conjointe portant le nom d’ « Appel à Dakar » a été élaborée. Cette charte consensuelle liste les projets ciblés par le programme et émet quelques recommandations. L’une d’entre elles concerne la question de la dette. Les Chefs d’Etat ont appelé leurs partenaires à améliorer la concessionalité et les conditions de décaissement de leurs ressources afin de permettre de limiter les risques de surendettement public. « Nous réitérons notre volonté de renforcer la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales et d’améliorer la gestion et la transparence de la dette », précisent-ils.
Ils ajoutent : « Nous considérons que les actifs et les passifs du secteur public doivent, désormais, constituer le socle de l’analyse des risques propres à chaque pays, au-delà des modèles traditionnels d’analyse de viabilité de la dette ».
Les Chefs d’Etat bénéficiaires du programme IDA ont tout de même reconnu la nécessité d’augmenter et de mieux cibler leurs allocations budgétaires nationales dans les domaines clés du développement, de renforcer leurs capacités d’absorption des ressources IDA par une meilleure préparation et une gestion plus efficiente des projets, d’améliorer la gestion financière et de créer un environnement propice pour attirer les financements du secteur privé, y compris les partenariats public- privé (PPP).