Faire un diagnostic honnête de la situation de l’emploi, de l’employabilité et de l’entreprenariat des jeunes pour en dresser un tableau d’ensemble a toujours été une préoccupation de l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous-emploi (AGETIP), qui a signé ce 9 mars une convention de partenariat avec le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi. Cette collaboration porte sur le recrutement de 1000 jeunes et s’inscrit dans le cadre du programme d’urgence « Xeyu ndaw yi » , pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes, pour lutter contre le chômage.
Selon le directeur de l’AGETIP, El Malick Gueye , « cette jonction des efforts fera tache d’huile dans la mise en œuvre des programmes de l’Etat. Car elle permettra d’enrôler 1000 jeunes, de toucher 1000 familles et impacter 10 000 personnes sans prendre en compte les effets induits dont l’amélioration du cadre de vie par l’aménagement de voirie, d’espaces publics et cultuels. Déjà, nous avons enrôlé 3000 jeunes dans le cadre du programme « Xeyu Ndaw Ñi ». Alors que l’objectif fixé était de 2000 ».
Le ministre de la jeunesse, Pape Malick Ndour de signifier que “ces solutions ont été trouvées en faveur des jeunes sans diplôme et sans formation. Il s’agira par ailleurs, de promouvoir l’auto-emploi par la valorisation des compétences acquises à travers le triptyque : enrôlement, formation, recrutement”.
Dans sa lutte contre le chômage des jeunes, l’AGETIP a déjà expérimenté l’utilisation de l’approche Haute Intensité de Main d’œuvre ( HIMO) pour la réalisation des infrastructures dans le but d’impacter de manière significative la création d’emplois décents et la génération de revenus pour les jeunes dans de nombreux projets. Également, grâce à une étude intitulée « le développement et les prochaines générations », la Banque mondiale a cité AGETIP comme modèle de création d’emplois.
À travers son Directeur Général, l’AGETIP fait aussi partie des panélistes de haut niveau, chargés par le Bureau International du Travail (BIT) de réfléchir sur les emplois décents post- Covid ».