Les événements du 16 mars ont fait réagir les acteurs politiques de tout bord. Depuis Paris où il est en tournée, le président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf, voit «l’image de mon pays piétinée par des agissements paniqués d’un pouvoir en fin de règne».
Selon lui, «aujourd’hui plus que jamais, Macky Sall montre une réelle détermination à casser l’opposition sénégalaise». «À toutes les combines politiciennes déjà expérimentées, il rajoute des exactions physiques et des actes d’intimidation inacceptables dans une démocratie», dénonce l’ancien membre du parti Rewmi d’Idrissa Seck.
Pour mettre fin à ces agissements dirigés contre des opposants, Abdourahmane Diouf considère que «plus que jamais, l’opposition doit se réunir en un bloc uni pour résister et faire face à Macky Sall».
Concluant sa note, le leader d’Awalé a souhaité «un prompt rétablissement à tous les blessés victimes de la violence d’État», sans pour autant citer le nom d’Ousmane Sonko.
Abdourahmane Diouf a, par ailleurs, demandé «la libération de tous les prisonniers politiques détenus par la simple volonté du régime en place».
Il rappelle, en outre, qu’«en tout état de cause, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs».