Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a pris part, ce jeudi à Mbour, à un atelier de réflexion sur la réforme institutionnelle du Comité sénégalais des droits de l’homme.
L’occasion pour lui, de se prononcer sur les arrestations de journalistes, militants politiques, enregistrés récemment au Sénégal. Le Garde des Sceaux a tenu un discours ferme : « Dans tous les pays du monde, il y a des arrestations. Vous ne pouvez pas me citer un pays où il y a zéro arrestation. Je crois savoir qu’un état c’est le respect des droits fondamentaux. Mais quand il y a des fauteurs de troubles, on les arrête.
Quand des individus violent la loi, troublent l’ordre public, on les arrête et on les juge. La police, la gendarmerie, la justice servent à traquer les fauteurs de troubles, ceux qui violent la loi et à les juger selon les principes respectueux des droits humains ». Le Garde des Sceaux cite le Sénégal comme un exemple en termes de libertés publiques. “La place qu’occupe Sénégal sur l’échiquier international, particulièrement au Conseil des Droits de l’Homme, démontre que c’est est une référence en matière de promotion et de protection des droits de l’homme”, assure-t-il. “Mieux, le pays a bâti un Etat de droit démocratique imbu des valeurs et idéaux de paix et de justice tels que proclamés dans la Charte des Nations Unies”, a-t-il poursuivi.
D’ailleurs, les mécanismes de surveillance des droits de l’Homme constituent, pour Ismaila Madior Fall, une source de préoccupation pour l’Etat du Sénégal.