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Cette semaine écoulée a été marquée par la tragédie qui s‘est jouée à l‘hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, où la dame Astou Sokhna a perdu la vie en voulant donner….une vie ! Selon les premières enquêtes, il s‘agirait ici d‘une négligence humaine du personnel de service ce jour là. Le manque d‘humanisme dans certains de nos structures sanitaires est décrié par les citoyens, à travers les interviews expresses diffusées par plusieurs médias. Tout cela commence par l‘accueil des malades dans le désarroi. Ils sont souvent mal accueillis s‘ils ne sont pas méprisés par des auxiliaires de justice qui n‘ont rien compris sur leur présence en ces lieux. L‘accueil doit d‘abord donner confiance aux malades, pour apaiser leur inquiétude et leur redonner un espoir de sortir des lieux rassurés. Le langage, souvent ordurier de certains personnels vient compliquer la situation, surtout quand il s‘agit de nos femmes dans les salles d‘accouchement. Il faut que cela cesse. A l‘époque, les matrones qui assistaient les femmes, utilisaient un certain langage dans un ton humoristique et non pour les blesser. Il n‘y a rien de plus dégradant que de mépriser une personne en détresse qui a besoin de réconfort. Le manque d‘humanisme dans certaines structures hospitalières n‘est rien d‘autre qu‘une absence de valeur et de référence à notre culture africaine où le respect de la personne est au centre de notre Civilisation. Retournons à ces valeurs africaines faites de tolérance et de solidarité surtout en période de dures épreuves, pour mieux humaniser l‘espace hospitalier sénégalais.
L’Assemblée nationale a adopté, en fin de semaine, un amendement qui maintient le nombre de députés à 165 contrairement au projet de loi initial qui l’avait fixé à 172. Cette augmentation annoncée était motivée par la création du nouveau département de Keur Massar. Après d’âpres discussions entre majorité et opposition, le statuquo a été maintenu. D’après certains intervenants, c’est le quotient pour élire un député qui été augmenté supprimant en même temps l’élection d’un député au plus fort reste. Ce qui n‘est pas une bonne nouvelle pour certains candidats qui espéraient être élus…par repêchage. Ceux-là qui ont accédé au Parlement sous cette forme, vont certainement se dire, on l’a échappée belle! Ils se reconnaissent et nous les connaissons. Sans commentaire !
Le feuilleton Adji Sarr et Ousmane Sonko a été réouvert par le doyen des juges. Ça a volé très très bas, d’après ce que l’on a appris dans la presse, de la confrontation, entre la propriétaire du lieu où se seraient déroulés les faits de viols présumés, Mme Ndeye Khady Ndiaye et son employée, Adji Sarr mais aussi avec l’avocat de cette dernière Me El Hadj Diouf. Ces échos nous sortent des bonnes valeurs africaines, pleines de sagesse, de pudeur et de discrétion, où, tout ce qui est lié au sexe, est tabou.
Vivement que la Justice tranche cette affaire, et au plus vite, pour qu’on passe à quelque chose de sérieux et utile pour les Sénégalais, surtout en ce mois béni du Ramadan.
Abdou GNINGUE
Journaliste Citoyen du monde rural