Un atelier de partage du rapport de la mission du Collectif des organisations de la société civile pour les élections s’est tenu, hier, à Diourbel, en présence du Gouverneur et les acteurs concernés.
Cette structure a pris l’initiative d’aller dans les régions pour partager le rapport relatif à l’organisation des élections législatives du 31 juillet 2022.
« Si on fie au rapport qui a été présenté, dans la région de Diourbel, les élections législatives du 31 juillet dernier se sont bien déroulées, en termes d’organisation du matériel, de la couverture sécuritaire » constate le chef de l’exécutif régional, Ibrahima Fall.
Babacar Gueye le président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections est revenu largement leur initiative.
« Le programme ñenti élections, c’est un programme d’observation et de sensibilisation sur le processus électoral concernant les trois élections qui vont se dérouler d’ici 2024. Nous avons déjà observé les élections locales, les élections législatives et là nous sommes en train de préparer l’observation de l’élection présidentielle de 2024 » a-t-il expliqué devant la presse locale.
Et d’ajouter : « Notre objectif était de venir présenter notre rapport de l’observation des élections législatives. Jusqu’ici, nous avions toujours présenté notre rapport au plan national. C’est la première fois que nous allons à la base pour présenter notre rapport. L’objectif est de voir dans chaque région, dans quelle mesure il est possible d’améliorer l’observation de l’élection présidentielle de 2024”.
Selon Babacar Gueye, “l’organisation matérielle des élections législatives au niveau national surtout à Diourbel s’est bien déroulée dans l’ensemble ».
Toutefois, le collectif des organisations de la société civile a fait des recommandations à l’endroit des acteurs politiques. Le président de COSCE invite à l’Etat de confier l’organisation des élections présidentielles de 2024 à une structure autonome.
« Nous avons fait plusieurs recommandations à l’endroit du gouvernement, des partis politiques et même à la société civile. Nous avons suggéré une meilleure formation des militants des partis politiques. À l’endroit du gouvernement, nous avons suggéré de confier à l’avenir l’organisation des élections à une structure plus autonome que celle que nous avons actuellement. Les organisations de la société civile doivent continuer le travail de sensibilisation et de formation citoyenne », a-t-il recommandé.
Pour rappel, ce collectif regroupe la Rencontre africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), le Réseau Siggil Jigeen, la Ligue sénégalaise des Droits humains (LSDH), l’Organisation nationale des droits de l’homme au Sénégal (ONDH), le Forum du Justiciable, l’Union des Radios associatives et communautaires (URAC), l’Oxy-Jeunes, Décentralisation, Handicap Form Educ, ONG 3D (Droits humains, Développement local), l’Association des Jeunes pour l’Emploi et le Développement (AJED), l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) et le Cadre d’Études et de Recherche-Action sur la Gouvernance (CERAG).