Le gouvernement du Sénégal a pris la décision de rapatrier près de 900 Sénégalais en difficulté au Liban. Les autorités en ont fait part le 7 octobre dernier. En réaction à cette résolution, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA), dans un communiqué a informé l’opinion publique « de sa mobilisation continue en faveur de la protection des droits de nos compatriotes dans cette situation de crise ».
Saluant ces mesures des autorités sénégalaises, l’ADHA veut s’assurer que les droits fondamentaux de ces individus soient respectés tout au long du processus de leur retour au pays. « ADHA a pris connaissance du cri de cœur des 700 Sénégalais qui ont volontairement exprimé leur souhait de rentrer. Depuis cette demande, ADHA a renforcé son plaidoyer auprès des autorités sénégalaises et internationales pour accélérer le processus de rapatriement. ADHA est également en contact avec une association au Liban pour un suivi constant de la situation sur le terrain, malgré les défis posés par la crise conflictuelle actuelle », a informé l’organisation.
De plus, informe l’entité, « les conditions de vie des ressortissants sénégalais au Liban se sont considérablement détériorées en raison du contexte de guerre, accentuant les risques pour leur sécurité et limitant leur accès aux services de base ».
Faisant dans l’anticipation, l’ADHA a insisté sur la nécessité d’un accompagnement complet des rapatriés. « ADHA préconise la mise en place d’un programme national de réintégration socio-économique, incluant des soins sanitaires et un suivi psychologique pour les personnes traumatisées ainsi qu’un soutien financier faciliter leur réinsertion sociale » a préconisé, le Président Action pour les Droits Humains et l’Amitié, Adama Mbengue.