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Ucad/Cames : Maria Faye major et première femme agrégée en néphrologie

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Maria Faye de la Faculté de médecine a porté encore plus haut le flambeau de l’Université Cheikh Anta Diop. Candidate au concours d’agrégation du Cames, elle est sortie major de sa promotion. Avec cette réussite, cette dame qui officie à l’hôpital Le Dantec devient la première femme agrégée en néphrologie au Sénégal.

Née en 1983 à Dakar, cette interne des hôpitaux de Dakar a soutenu sa thèse en avril 2012. Maria Faye a été la seule candidate du Sénégal dans cette spécialité, lors de ce 21ème concours d’agrégation du Cames qui se tient actuellement à Abidjan. Cette section (néphrologie) a d’ailleurs connu un taux de réussite à 100% avec 6 admis sur 6 candidats.Selon le Cames, il y a 395 candidats issus de 13 pays et 171 membres de jurys prennent part aux travaux de cette prestigieuse compétition. L’Ucad a envoyé près de 70 candidats dans ce concours. Les résultats des autres spécialités sont attendus dans les heures ou jours à venir.

Président du Comité consultatif général du CAMES (CCG), le Pr Ahmadou Aly Mbaye par ailleurs recteur de l’Ucad avait saisi l’occasion offerte par la cérémonie officielle le 7 novembre dernier en Côte d’Ivoire pour regretter le comportement de certains candidats malheureux.

«?Avec tous les efforts déployés pour faire triompher au sein du CAMES l’idéal de justice et d’équité, nul ne peut dire qu’un candidat peut, dans le cadre des évaluations, bénéficier d’une promotion imméritée ou subir une sanction injustifiée.

Vous comprenez pourquoi, je suis mal à l’aise lorsque je constate que des candidats, hélas de plus en plus nombreux, qui n’ont pas pu réussir au concours ou se faire inscrire sur les Listes d’aptitude du CAMES, se répandent sur les réseaux sociaux pour jeter le discrédit sur notre institution commune, sans même chercher à mettre en œuvre les voies de recours qui leur sont ouvertes.

Mais, je n’ai aucun doute que le CAMES saura prendre les mesures appropriées pour faire cesser ces pratiques qui n’honorent pas ceux qui en sont les auteurs?», déclare Pr Ahmadou Aly Mbaye cité par le Cames à travers son site d’information.

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