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Kirene

Kemi Seba nie avoir reçu « 400.000 dollars » de Wagner et évoque la « stratégie » de Jeune Afrique

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Kemi Seba aurait reçu une aide financière de plus de 400.000 dollars de la part du groupe paramilitaire russe Wagner. C’est du moins ce qu’affirme Jeune Afrique dans une récente enquête. L’activiste a réagi hier dimanche 02 avril via une vidéo publiée sur sa page Twitter.

Le président de l’Ong Urgences panafricanistes a parlé d’une « prétendue campagne de salissure médiatique ». Il s’est ensuite réjoui de la réaction des internautes. A l’en croire, Jeune Afrique et RFI ont « dû bloquer les commentaires parce qu’ils en avaient marre de se faire insulter ».

« Vos ennemis ne sont pas nos ennemis »

D’après lui, la stratégie de ces médias, c’est de faire croire que son organisation s’enrichit de « manière illicite avec un groupe criminel ». Seulement, ce « groupe criminel dont ils parlent n’est pas perçu comme criminel par les masses africaines » selon Kemi Seba qui clame son indépendance vis-à-vis de tous les soutiens de sa cause et des occidentaux.

« Nous sommes souverains sur nos choix. Jamais les Occidentaux n’auront le droit de me dire avec qui je dois ou peux parler. Vos ennemis ne sont pas nos ennemis », a déclaré l’activiste.

Ce n’est « pas avéré »

Il ne nie pas avoir eu des contacts avec le patron de Wagner, Evgueni Prigogine. Comme aux « Iraniens et aux Cubains on leur a dit : nous avons besoin de ça pour les déplacements, nous avons besoin de tels pour mener nos actions », a admis Kemi Seba. Mais ce montant de 400.000 dollars évoqué par Jeune Afrique n’est pas avéré, assure le président de l’Ong Urgences panafricanistes.

« Il y a une grande différence »

« Entre ce qui est évoqué, ce que les équipes de Wagner se partagent et ce que notre organisation reçoit, il y a une grande différence », a-t-il assuré. En clair, son organisation n’a pas perçu 400.000 dollars de Wagner.

Il dit avoir même rompu la collaboration avec le PDG du groupe paramilitaire, dès l’instant où il lui a demandé de passer aux actions violentes. Le gouvernement russe aurait ensuite repris contact avec son Ong par le biais de Mikhaïl Bogdanov pour lui proposer son soutien, sans lui imposer une ligne de conduite.

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