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Kirene

Elles utilisaient les photos aguicheuses d’une actrice pour arnaquer des hommes

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Ramatoulaye Kâ et Awa Guèye ont déplumé plusieurs hommes qui salivaient devant les photos de Khady Ndiaye alias Coumba Bou Ndaw de la série « Infidèles ». Visées pour usurpation d’identité numérique, escroquerie et collecte illicite de données, les deux amies ont été jugées par le tribunal des flagrants délits de Dakar ce vendredi 19 août 2022.
De simples photos de Khady Ndiaye alias Coumba Bou Ndaw de la série « Infidèles » ont permis à Ramatoulaye Kâ et Awa Guèye d’arnaquer des hommes qui miroitaient un rendez-vous galant avec l’actrice aux formes généreuses. Pour ferrrer ses proies, Ramatoulaye Kâ publiait régulièrement les photos de la star du petit écran sur son statut whatsApp. Elle remettait ensuite le numéro de son amie Awa Guèye à ses connaissances qui souhaitaient entrer en contact avec l’actrice. C’est dans ces circonstances que sa complice soutirait de l’argent à ses interlocuteurs, après leur avoir promis de se présenter au rendez-vous. Les deux filles ont été dénoncées par un certain Guédé qui n’a pas vu la tronche de Coumba Bou Ndaw alors qu’il avait déboursé 40.000 francs. Placées sous mandat de dépôt le 3 août 2022, les mises en cause ont été attraites devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce vendredi 19 août. Awa Guèye a signalé que c’est Ramatoulaye Kâ qui lui a proposé le deal. « Elle avait déjà remis mon numéro à plusieurs hommes. Elle m’avait demandé de mettre la photo de Coumba Bou Ndaw sur mon profil whatsApp. C’est elle qui fixait le montant que je réclamais aux victimes. On se partageait ensuite les revenus », a balancé la fausse Coumba Bou Ndaw. Ramatoulaye Kâ a, pour sa part, avoué qu’elle faisait croire à ses connaissances qu’elle est amie à l’actrice. « C’est Guédé qui a porté plainte. Il a envoyé 40. 000 francs à Awa Guèye », lance-t-elle. Khady Ndiaye alias Coumba Bou Ndaw s’est constituée partie civile, mais elle n’a pas comparu à la barre de même que Guédé. La représentante du Ministère public a requis une peine d’avertissement de deux ans avec sursis. Pour Me Cayossi, les prévenues ont agi par naïveté. « Vous n’avez pas en face de vous des délinquants. Elles ont vu un personnage qui attirent les hommes et elles ont voulu se faire de l’argent », a déclaré Me Souleymane Soumaré, un autre avocat de la défense. Rendant sa décision, la juge a condamné les prévenues à deux ans avec sursis pour escroquerie, usurpation d’identité numérique et collecte illicite de données.
KADY FATY

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