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Un traité historique des Nations Unies sur les océans – Déclaration de Greenpeace

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Dakar, 6 mars 2023 – Un traité historique des Nations Unies sur les océans a finalement été approuvé par les Nations Unies après presque deux décennies de négociations. Le texte va maintenant passer par une révision technique et une traduction, avant d’être officiellement adopté. Ce traité est une victoire monumentale pour la protection des océans, et un important signal montrant que le multilatéralisme fonctionne encore dans un monde de plus en plus divisé.

Ce traité permet de maintenir l’objectif 30×30 consistant à protéger 30 % des océans du monde d’ici à 2030. Il ouvre la voie à la création de zones entièrement ou hautement protégées dans tous les océans du monde. Les gouvernements doivent veiller à ce que le traité soit mis en pratique de manière efficace et équitable.

Dr Aliou BA, Responsable de la campagne océan pour Greenpeace Afrique, a déclaré depuis New York :
« C’est un jour historique pour la conservation et un signe que dans un monde divisé, la protection de la nature et des personnes peut triompher de la géopolitique. Nous félicitons les pays d’avoir cherché des compromis, d’avoir mis de côté leurs différences et d’avoir élaboré un traité qui nous permettra de protéger les océans, de renforcer notre résilience face au changement climatique et de préserver la vie et les moyens de subsistance de milliards de personnes.’’

« Etant donné la situation critique des océans, les pays doivent adopter officiellement le traité, le ratifier le plus rapidement possible et puis mettre en place les sanctuaires océaniques entièrement protégés dont notre planète a besoin. ».

Les pays africains ont joué un rôle clé dans ces négociations . Ils ont montré la voix en veillant à ce que ce traité puisse être mis en pratique de manière juste et équitable. Les Etats du Nord et la Chine ont été des acteurs clés dans la négociation de l’accord. Ils ont montré une volonté de compromis dans les derniers jours des pourparlers et ont formé des coalitions au lieu de semer la division. Les petits États insulaires ont fait preuve de leadership tout au long du processus.

Le partage équitable des avantages monétaires tirés des ressources génétiques marines issues de la haute mer était un point de divergence majeur entre les Etats du Nord et ceux du Sud. Ce point n’a été résolu que le dernier jour des négociations.

L’objectif de protéger 30 % des océans d’ici 2030 (30×30), convenu lors de la COP15 sur la biodiversité, ne serait pas réalisable sans ce traité historique. Il est essentiel que les pays ratifient de toute urgence ce traité et commencent à travailler à la création de vastes sanctuaires océaniques entièrement protégés couvrant 30 % des océans d’ici 2030.

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